Dieu ni matrix
alors que Dieu marchait le long de l'allée planté de cyprès
il se regardait créer
qu'avait-il fait finalement
pas grand chose en somme
tout ou la somme de tout
mais tout n'est rien
pour lui tout était le néant
comment pouvait'il être subjectif en effet?
Étranger à notre horizon
il était comme soumis à nos oraisons
Il n'existait que par nous
et en nous de moins en moins
Il se demandait que faire pour être
comme ses créatures il n'était que par rapport à quelque chose, quelqu'un
Mais si,
Mais si il n'était plus la référence
qui donc lui ferait donc la révérence?
Il entrepris donc de s'entreprendre
Quais je fais sinon être et être le premier
La question le tourmentait
examinant les mondes, les êtres et leurs consciences
il se dit que cela était bon
Mais bon à quoi?
Ces créatures debout devant le soleil
Perseveraient à le nier
Et ce, sans discontinuer
Il était bien emmerdé
Il avait beau descendre
Rien n'y faisait
Il avait du oublier quelque chose
Une dose, une ardoise, un calcul
Mais personne n'était apte à critiquer sa bulle
Dieu avait crée mais il ne pouvait rêver
Pourtant il avait tort
Dieu pessimiste et nous sommes tous hors
Il avait oublié
Que malgré le sablier
Il nous avait donné le sable pour semer
La sève pour aimer
Et le ciel pour rêver